Atlanta
Two cousins work through the Atlanta music scene in order to better their lives and the lives of their families.
Terminée | Américaine, US | 30 minutes |
Comédie, Comedy, Drama, Drame | FX (US), FX | 2016 |
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1.07 - B.A.N Black American Network
B.A.N.
Paper Boi apparaît dans une émission de télévision...
Diffusion originale : 11 octobre 2016
Diffusion française :
11 octobre 2016
Réalisat.eur.rice.s :
Donald Glover
Scénariste.s :
Donald Glover
Guest.s :
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2017 à 13:30 |
Oui celui-là en revanche c'est juste brillantissime. De génie pur, mais aussi du génie de la connerie. Tout est énorme, absolument tout. Le présentateur faussement bienveillant et totalement produit du système, la défenseuse des droits LGBTQ+ rigide, le rappeur arrogant... tout cela est utilisé, puis transcendé à travers l'une des discussions les plus intelligentes que j'ai pu entendre à la télévision. Autour de ça s'imbrique des petits sketchs, aussi absurdes (le noir qui se sent blanc) que drôles sur le long terme (le gag de la voiture). Non franchement c'est juste brillant. |
Avis favorable | Déposé le 06 novembre 2016 à 12:03 |
Ah oui, quand même... Quand j'ai vu vos notes, je m'attendais à un truc génial mais je ne m'attendais pas à ça. Tant de thèmes de société abordé en vingt minutes, c'est assez hallucinant ! Les transgenres, la race, l'homosexualité, la tolérance, l'identité sexuelle et raciale, les flics, la communautarisation, la société de consommation, l'apparence, l'opinion, et j'en oublie sûrement... Tout ça traité avec beaucoup d'humour, c'est juste whaouh ! Mon moment préféré : la pub pour les céréales. On sent bien les cinq années qu'a passé Donald Glover avec Dan Harmon (Community). J'ai aussi pensé à South Park qui elle aussi avait traité de Caitlyn Jenner l'année dernière de la même façon qu'ici sous les traits de Paper Boi. Bon, je ne mettrai pas plus que 16 parce que le coup des pubs m'a un peu barbé au bout d'un moment, surtout avec la bagnole qui revient 3 fois (même si la chute est drôle). Mais, clairement, si certains de ces sujets ont été légèrement traités dans les épisodes précédents (d'où le fait que je trouvais le terme "série nécessaire" un peu exagéré jusqu'ici), celui-ci met vraiment les mains dans le cambouis. Il fait nous questionner sur des tas de sujets qui feraient débattre pendant des heures (c'est là ou j'ai aussi été un peu déçu que le sujet de Jenner ait été assez vite balayé...) Là, oui, on peut le dire : Atlanta est bien une série nécessaire. |
Avis favorable | Déposé le 25 octobre 2016 à 03:28 |
Ah ouais c'était géniale quand même, beaucoup de fou rire surtout la partie de la transition raciale ("I called the cops") et la réaction de paperboy. |
Avis favorable | Déposé le 16 octobre 2016 à 17:08 |
Spoiler
WTF ? Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Je savais que la série était complètement barrée, mais là elle atteint quand même un sacré niveau. Pour moi, cet épisode est une sorte de condensée de l’esprit de la série depuis ces débuts. On retrouve d’un côté la comédie avec toutes ces parodies de publicités et ce reportage sur le noir qui veut devenir blanc. On retrouve aussi l’aspect réflexif de la série qui aborde divers sujets tournant autour de thèmes comme l’intolérance, le sectarisme ou la stigmatisation. Chacun d'eux étant finalement lié l'un à l'autre. J’ai beaucoup aimé le fait que dans ce discours, il n’y avait pas un seul personnage qui valait mieux que l’autre. De chaque côté, il y avait des réactions excessives, discutables ou contradictoires. Si moi aussi je n’étais pas d’accord avec tout ce qui était dit, j’ai trouvé ça intéressant de voir comment la série parvenait à ce moment-là à poser de véritables questions et à nous inclure nous spectateurs dans cette réflexion. La forme choisie y est sans doute pour beaucoup. C’est un épisode complètement déconnecté du reste de la série, mais qui reflète parfaitement ce que je pense d'elle depuis ses premiers épisodes : Atlanta est une série nécessaire. |
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2016 à 21:37 |
Je sais pas vraiment ce que je viens de voir tant c'était WTF, mais c'est clairement du pur génie. On se serait cru dans South Park avec toutes ces parodies complètement abracadabrantes. |
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2016 à 21:00 |
L'épisode que j'attendais depuis le début. C'est juste.. Wow. L'idée est brillante (pas neuve, mais brillante). J'ai été explosé devant le running gag sur la Dodge (la chute bordel) et devant la parodie de pub pour céréale qu'on croirait écrite par Dan Harmon. Quant au fond, et même si je ne suis pas d'accord sur tout, c'est intelligemment exposé et bien construit. C'est un sans faute. PS : Et Ahmad White est le type qui apparait à Earl dans le pilot. |
T'en veeeeuuuuxx?
Épisode conceptuel, probablement écrit sous substances illicites.
N'empêche c'est risqué de la part d'Atlanta (toute proportion gardée) de changer sur un épisode son style d'humour, de passer d'une chronique douce -amère sur un quotidien hyper-réaliste à un épisode parodique et délirante.
Je m'explique : les pubs qui coupent l'épisode ne sont pas juste des pub versions black, non, il s'agit de véritables parodies, des trucs qu'on pourrait voir dans Rick & Morty. Et semblant de rien, cela ébranle partiellement l'univers de la série. Car si on continue dans cette logique, si les pubs sont des parodies, la chaine où passe l'émotion l'est aussi, du coup l'émission aussi et donc par voie de conséquence Paper Boî aussi. Et semblant de rien, c'est tout l'édifice d'Atlanta qui commence à présenter des brèches, toute notre implication et empathie pour les personnages qui pourrait vaciller . M'voyez? On n'en est pas là, mais le risque est là.
(De même que avec le recul la série se met elle-même une pression énorme, car désormais on attendra, à chaque saison, l'épisode délirant.)
Néanmoins, j'aimerai toujours les séries qui osent expérimenter leur formule, c'est toujours bien de bousculer un peu son confort, d'où ma note très haute. D'autant qu'en plus, le débat est très bon, les fausses pubs connes comme il faut, Earn arrive à être drôle en étant hors-champ et surtout l'idée (et son application) du mec qui veut changer de "race" est du pur génie, une sorte de délire monty pythonesque en mode black.